IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

La NASA a fait part de ses inquiétudes quant au projet de SpaceX de déployer environ 30 000 satellites de plus pour son programme Starlink
Tout comme certaines grandes entreprises.

Le , par Sandra Coret

46PARTAGES

12  0 
SpaceX d'Elon Musk a précédemment reçu l'autorisation d'environ 12 000 satellites pour offrir l'internet à haut débit et a demandé l'autorisation d'une constellation de deuxième génération de 30 000 satellites.

"La NASA est préoccupée par le potentiel d'une augmentation significative de la fréquence des événements de conjonction et des impacts possibles sur les missions scientifiques et de vols habités de la NASA", a écrit l'agence à la Commission fédérale des communications.

La NASA a noté qu'il y a actuellement 25 000 objets totaux suivis en orbite - et environ 6 100 en dessous de 600 km. L'expansion Gen2 de SpaceX "ferait plus que doubler le nombre d'objets suivis en orbite et multiplierait par cinq le nombre d'objets situés en dessous de 600 km", a-t-elle ajouté.

L'astrophysicien Jonathan McDowell, de l'institut Harvard-Smithsonian, fait partie du groupe d'experts de l'American Astronomical Society chargé d'examiner l'impact des satellites sur l'astronomie : "Nous avons été préoccupés par le fait d'avoir ces grands nombres de satellites qui interfèrent avec les observations astronomiques.... Je pense que nous avons besoin d'un peu plus d'expérience avec les quelques milliers de satellites en fonctionnement avant de pouvoir passer à des dizaines de milliers."

SpaceX n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.


Le 15 janvier, M. Musk a déclaré sur Twitter que SpaceX avait 1 469 satellites Starlink actifs et que 272 d'entre eux seraient bientôt sur des orbites opérationnelles.

Amazon, qui s'est engagé à dépenser au moins 10 milliards de dollars pour construire 3 236 satellites de ce type dans le cadre de son projet Kuiper, a fait part séparément à la FCC de ses préoccupations concernant le projet de SpaceX, tout comme Dish Network.

Amazon a déclaré que, selon l'application de SpaceX, "au moins des centaines - et potentiellement plus de dix mille - de satellites SpaceX pourraient fonctionner aux mêmes altitudes que le système Kuiper".

Elle a averti que "l'effet de ce chevauchement orbital serait une augmentation spectaculaire des risques et autres charges sur le système Kuiper" et a demandé à la FCC d'imposer des "conditions raisonnables".

Bien qu'extrêmement coûteuse à déployer, la technologie satellitaire peut fournir l'internet à haut débit aux personnes vivant dans des zones rurales ou difficiles à desservir, où les câbles de fibre optique et les tours cellulaires n'arrivent pas. Cette technologie pourrait également constituer une solution de secours essentielle lorsque des ouragans ou d'autres catastrophes naturelles perturbent les communications.

Source : NASA

Et vous ?

Qu'en pensez-vous ?
La NASA a-t-elle raison de se préoccuper du lancement d'un tel nombre de satellites dans l'espace ?

Voir aussi :

SpaceX : « Amazon a demandé à la FCC de rejeter le plan Starlink parce qu'il ne peut pas être compétitif », le conflit entre Musk et Bezos au sujet de l'Internet par satellite perdure

SpaceX affirme avoir perdu 40 satellites Starlink à cause d'une tempête géomagnétique, les satellites sont programmés pour se désintégrer en cas d'échec de la mise sur orbite

SpaceX : la pénurie de puces a un impact sur « notre capacité à honorer » les commandes Starlink, Starlink quitte la version bêta, mais « les pénuries de silicium ont retardé la production »

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Aiekick
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/02/2022 à 21:48
musk emmerde la science, alors que sans la science il n'y aurait pas de spacex ni de tesla..
5  1 
Avatar de Jules34
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 11/02/2022 à 9:15
Il existe une règle juridique très simple dans ces cas la en matière de liberté d'agir et de voisinage : l'abus de droit.

L'abus de droit est le fait, pour une personne, de commettre une faute par le dépassement des limites d'exercice d'un droit qui lui est conféré, soit en le détournant de sa finalité, soit dans le but de nuire à autrui.
Le sieur Musk a encore le droit de polluer l'espace, son copain cow boy d'Amazon aussi,

Seulement à partir du moment ou leurs déploiement commence à gêner les autres, c'est à dire limiter leurs droits à eux d'aussi exploiter l'espace, alors ça coince.

Bon c'est français, je sais que dans l'espace c'est différent, puisque c'est en théorie le droit international qui s'applique et en particulier, au départ, le droit de la mer (les vaisseau spatiaux ont le même statut juridique qu'un bateau sous pavillon).

Mais il y un truc que je trouve bizarre,

Selon le droit coutumier international Musk aurait du avoir été autorisé par les USA pour occuper le domaine comme il le fait :

Le principe de liberté d'exploration et d'utilisation de l'espace établi à l'article 1 du traité de 1967, ne bénéficie qu'aux États. Les entités privées ne peuvent utiliser librement l'espace qu'à la condition d'y avoir été autorisées par leur État de rattachement (article VI du traité de 1967).

Selon ce principe, dont certains auteurs estiment qu'il est devenu règle de droit international coutumier, aucun État ne peut se voir imposer des restrictions ou des conditions par un autre État pour explorer et utiliser l'espace conformément au droit international. Ce principe est souvent mis en avant par les États qui souhaitent utiliser l'Espace comme source d'informations stratégiques sur les activités d'États tiers. Ainsi, le survol du territoire d'un État par un satellite de reconnaissance est, en principe, libre.
Lire entre les lignes : la nasa gueule un peu mais l'objectif non assumé de Musk et du gouv US est à mon sens de clairement saturer l'espace pour en empêcher/gêner toute exploitation commerciale ultérieure par quelqu'un qui n'aurait pas un passeport US. Mais bien sûr qu'il n'est pas autorisé : si jamais ça foire qui sera responsable ? Les USA ne veulent pas créer un précédent juridique qui potentiellement leur fera assumer les responsabilités de ce projet complétement débile, dangereux et fantasque. Tout comme aucuns états post WW2 n'a voulu assumer la responsabilité de tout les navires de guerres et civils coulés dans l'océan au delà de leur zone économique exclusive qui sont une bombe à retardement en matière de pollution.

Je rajoute aussi ça :

Le principe de non-appropriation, établi à l'article 2 du traité de 1967, prohibe l'appropriation nationale de l'espace et des corps célestes par proclamation de souveraineté, par voie d'utilisation, par voie d'occupation, ni par aucun autre moyen. Il doit être lu en corrélation avec le principe de liberté et compris comme s'opposant à la création de monopole et favorisant la coexistence simultanée de plusieurs compétences, politiques et actions individuelles.
On est dans l'inédit mais pour moi vis à vis de la communauté internationale en ce moment ils marchent sur des œufs et ils devront rendre des comptes un jour, que l'on considère que c'est un génie, un fou furieux, qu'il aide le monde ou qu'il pollue l'espace...
2  0