
Plus inquiétant encore, les mauvais bots ont représenté un pourcentage record de 27,7 % de l'ensemble du trafic mondial des sites Web en 2021, contre 25,6 % en 2020.
Les trois attaques de bots les plus courantes sont la prise de contrôle de comptes, le grattage de contenu ou de prix, et le scalpage pour obtenir des articles à disponibilité limitée.
Les mauvais bots peuvent souvent être le premier indicateur de fraude en ligne et représentent un risque pour les entreprises numériques, ainsi que pour leurs clients. En 2021, les "bad bots" évasifs - un groupe de "bad bots" modérés et avancés qui échappent aux défenses de sécurité standard - représentaient 65,6 % de l'ensemble du trafic des "bad bots".
Cette catégorie de robots utilise les dernières techniques d'évasion, notamment en passant par des adresses IP aléatoires, en entrant par des proxys anonymes, en changeant d'identité et en imitant le comportement humain pour échapper à la détection.
"Les entreprises ne peuvent pas négliger l'impact de l'activité des robots malveillants, car elle contribue à la compromission d'un plus grand nombre de comptes, à l'augmentation des coûts d'infrastructure et de support, à la perte de clients et à la dégradation des services en ligne", déclare Ryan Windham, vice-président de la sécurité des applications chez Imperva. "La fraude automatisée gagnant en intensité et en complexité, une protection avancée contre les bots est essentielle pour prévenir la menace croissante à laquelle les entreprises numériques et les consommateurs sont confrontés de la part des mauvais bots."
Parmi les autres résultats, en 2021, 64,1 % des attaques de prise de contrôle de compte ont utilisé un bad bot avancé. Les services financiers ont été le secteur le plus ciblé (34,6 %), suivi par les voyages (23,2 %).
Il est intéressant de noter que la proportion de trafic de mauvais robots varie selon les pays. En 2021, l'Allemagne (39,6 %), Singapour (39,1 %) et le Canada (30,2 %) ont enregistré les volumes les plus élevés de trafic de robots malveillants, tandis que les États-Unis (29,1 %) et le Royaume-Uni (29,7 %) ont également enregistré un trafic de robots malveillants supérieur à la moyenne mondiale (27,7 %).
Les agents utilisateurs mobiles sont un déguisement populaire pour le trafic de mauvais robots : 35,6 % d'entre eux ont cherché à se cacher de cette façon l'année dernière, ce qui représente plus d'un tiers de l'ensemble du trafic Internet, et une augmentation de 28,1 % en 2020.
Source : Imperva
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