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Mozilla lance une pétition pour sauver la liberté sur Internet en France face au projet de loi SREN
La fondation s'oppose à une mesure qui pourrait obliger les navigateurs à censurer les sites web

Le , par Stéphane le calme

69PARTAGES

22  0 
Mozilla, la fondation à l’origine du navigateur web Firefox, a lancé une pétition pour s’opposer à un projet de loi français qui pourrait menacer la liberté sur Internet. Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (SREN) obligerait les navigateurs web, comme Firefox de Mozilla, à bloquer des sites web directement au niveau du navigateur. Cette mesure créerait un dangereux précédent et servirait de modèle à d’autres gouvernements pour à leur tour transformer les navigateurs en outils de censure gouvernementale.

Quel est le contenu du projet de loi SREN ?

La volonté du gouvernement français d'empêcher les enfants d'accéder à du contenu pornographique en ligne est bien documentée. Peu de gens contestent que les sites largement disponibles et librement accessibles ne conviennent pas aux mineurs, mais dans un monde où la responsabilité parentale est considérée comme démodée, pour ne pas dire inefficace, la France estime que la législation est le seul moyen de protéger les enfants du pays.

Parallèlement, le gouvernement est sur le point d'adopter une nouvelle loi visant à protéger les adultes des dangers de la fraude en ligne.

Citation Envoyé par Gouvernement
Avec ce projet de loi, la France se dote d’un éventail de mesures concrètes inédites et audacieuses visant à renforcer l’ordre public dans l’espace numérique. Issu d’un travail interministériel mené par M. Jean-Noël BARROT, ce projet de loi contient une vingtaine de propositions qui visent notamment à :
  • permettre la mise en œuvre d’un filtre de cybersécurité anti-escroquerie visant à protéger les Français contre les tentatives d’accès frauduleux à leurs coordonnées personnelles ou bancaires à des fins malveillantes qui se sont multipliées ces dernières années ;
  • permettre un renforcement des sanctions des personnes condamnées pour cyberharcèlement, phénomène qui se propage sur les réseaux sociaux ;
  • renforcer le dispositif visant à faire respecter les limites d’âge en ligne pour l’accès aux sites pornographiques et ainsi mieux protéger nos enfants ;
  • sanctionner les sites en cas de non-retrait de contenus pédopornographiques en ligne ;
  • restaurer l’équité commerciale sur le marché du cloud, aujourd’hui concentré dans les mains d’une poignée d’acteurs ;
  • apporter des protections nouvelles contre la désinformation et les ingérences étrangères provoquées par la diffusion de médias frappés par des sanctions internationales ;
  • adapter le droit national pour que puissent s’appliquer deux règlements européens majeurs que la France a fait adopter lors de sa présidence du Conseil de l’Union européenne en 2022 : le règlement sur les services numériques (DSA) et le règlement sur les marchés numériques (DMA).

L’article 6 du projet de loi SREN, qui vise à lutter contre la fraude en ligne, prévoit d’imposer aux développeurs de navigateurs web de bloquer les sites web figurant sur une liste noire fournie par le gouvernement. Cette partie est au centre de la controverse.

Quels sont les risques d’un blocage des sites web par le navigateur ?

Le blocage des sites web par le navigateur est une mesure technique qui consiste à empêcher l’accès à certains contenus en fonction de leur adresse URL. Contrairement au filtrage par les fournisseurs d’accès à internet (FAI), qui peut être contourné par l’utilisation d’un VPN ou d’un proxy, le blocage par le navigateur rend impossible la consultation des sites web interdits, sauf à changer de navigateur ou à modifier son fichier hosts.

Cette mesure présente plusieurs risques pour l’internet ouvert mondial :
  • Elle remet en cause le principe de neutralité du net, qui garantit que tous les contenus sont traités de manière égale sur internet, sans discrimination ni interférence. En imposant aux navigateurs de bloquer certains sites web, le gouvernement français se donne le pouvoir de décider quels contenus sont légitimes ou non, sans passer par une autorité judiciaire indépendante ni respecter le droit à un recours effectif.
  • Elle porte atteinte à la liberté d’expression et au droit à l’information des utilisateurs, qui se voient privés de l’accès à des sources diverses et potentiellement critiques. Le blocage des sites web par le navigateur pourrait avoir un effet dissuasif sur les éditeurs de contenus, qui pourraient s’autocensurer par peur de figurer sur la liste noire du gouvernement. Il pourrait aussi entraîner des erreurs ou des abus, comme le blocage de sites web légitimes par erreur ou pour des raisons politiques.
  • Elle compromet la sécurité et la confidentialité des utilisateurs qui sont exposés à des risques accrus de piratage, de surveillance ou de censure. Le blocage des sites web par le navigateur implique que les navigateurs doivent communiquer avec le gouvernement pour recevoir la liste des sites web interdits, ce qui crée une faille potentielle dans la protection des données personnelles. Il implique aussi que les navigateurs doivent modifier leur fonctionnement normal, ce qui peut affecter leur performance, leur stabilité ou leur compatibilité avec les standards du web.


Pourquoi Mozilla s’oppose-t-il au projet de loi SREN ?

Mozilla estime que le projet de loi SREN, dans sa forme actuelle, porte atteinte à la liberté d’expression et au droit à l’information des internautes français. La fondation craint que le blocage des sites web au niveau du navigateur ne soit inefficace, disproportionné et dangereux pour la démocratie. Voici ses principaux arguments :
  • Le blocage des sites web au niveau du navigateur est inefficace, car il peut être facilement contourné par les utilisateurs qui peuvent changer de navigateur, utiliser un VPN ou un proxy, ou encore accéder aux contenus grâce à des applications mobiles ou des messageries instantanées.
  • Le blocage des sites web au niveau du navigateur est disproportionné, car il impose aux éditeurs de logiciels une responsabilité qui n’est pas la leur. En effet, les navigateurs web ne sont pas des hébergeurs ni des diffuseurs de contenus, mais des outils permettant aux utilisateurs d’accéder aux contenus qu’ils souhaitent. Les éditeurs de logiciels n’ont pas vocation à être des juges ni des censeurs du web.
  • Le blocage des sites web au niveau du navigateur est dangereux pour la démocratie, car il ouvre la voie à une surveillance généralisée et à une censure arbitraire du web. En effet, le projet de loi SREN ne prévoit pas de garanties suffisantes quant au respect du contradictoire, du droit au recours ou de la transparence dans la définition et l’application des critères d’illicéité des contenus. De plus, le projet de loi SREN pourrait servir de modèle à d’autres pays qui voudraient imposer leur vision du web aux utilisateurs français ou étrangers.


Citation Envoyé par Mozilla
On pourrait penser que les pratiques actuelles du secteur de la protection contre les logiciels malveillants et le hameçonnage ne sont pas très différentes de la proposition française. C’est loin d’être le cas, car le principal facteur de différenciation est qu’elles ne bloquent pas les sites web, mais se contentent d’avertir les utilisateurs des risques et de leur permettre d’accéder aux sites web s’ils choisissent de l’accepter. Ce type de langage n’est pas présent dans la proposition actuelle, qui se concentre sur le blocage. Il n’y a pas non plus de référence à des implémentations préservant la vie privée ou à des mécanismes empêchant l’utilisation de cette fonction à d’autres fins. En fait, la possibilité pour un gouvernement d’exiger qu’un certain site web ne s’ouvre pas du tout sur un navigateur/système est un terrain inconnu et même les régimes les plus répressifs dans le monde préfèrent jusqu’à présent bloquer les sites web en amont du réseau (fournisseurs d’accès à Internet, etc.).

Un précédent mondial

Forcer les navigateurs à créer des fonctionnalités permettant de bloquer des sites web au niveau du navigateur est une pente glissante. Bien qu’elle ne soit envisagée aujourd’hui en France que pour les logiciels malveillants et l’hameçonnage, cette mesure créera un précédent et donnera aux navigateurs la capacité technique de réaliser tout ce qu’un gouvernement pourrait vouloir restreindre ou criminaliser dans une juridiction donnée, et ce, pour toujours. Un monde dans lequel les navigateurs peuvent être forcés d’incorporer une liste de sites web interdits au niveau logiciel qui ne s’ouvrent tout simplement pas, que ce soit dans une région ou dans le monde entier, est une perspective inquiétante qui soulève de sérieuses préoccupations en matière de liberté d’expression. Si cette loi est adoptée, le précédent qu’elle créerait rendrait beaucoup plus difficile pour les navigateurs de rejeter les demandes de ce type émanant d’autres gouvernements.

De meilleures solutions existent

Plutôt que d’imposer un blocage basé sur le navigateur, nous pensons que la législation devrait se concentrer sur l’amélioration des mécanismes existants déjà utilisés par les navigateurs – des services tels que Safe Browsing et Smart Screen. La loi devrait plutôt se concentrer sur l’établissement de délais clairs et raisonnables dans lesquels les principaux systèmes de protection contre l’hameçonnage devraient traiter les demandes légitimes d’inclusion de sites web émanant d’agences gouvernementales autorisées. Toutes ces demandes d’inclusion devraient être basées sur un ensemble solide de critères publics limités aux sites d’hameçonnage/escroquerie, faire l’objet d’un examen indépendant par des experts et expertes et contenir des mécanismes d’appel judiciaire au cas où une demande d’inclusion serait rejetée par un éditeur. Un tel cadre juridique créerait un mécanisme de coordination bien plus équilibré qu’une proposition de blocage de sites web, et qui protégerait les utilisateurs non seulement en France, mais dans le monde entier. Tirer parti des offres déjà présentes sur des milliards d’appareils et de logiciels pour lutter contre la fraude est une solution bien plus efficace que de tenter de réinventer la roue avec un blocage de sites web basé sur le navigateur.
Mozilla invite les internautes français à signer une pétition pour empêcher cette disposition du projet de loi d’être adoptée. Mozilla espère sensibiliser les parlementaires français et les citoyens européens à l’enjeu de la liberté sur Internet. La fondation invite également les internautes à partager la pétition sur les réseaux sociaux avec le hashtag #StopSREN.

Source : Mozilla

Et vous ?

Quelle est votre opinion sur le projet de loi SREN ? Pensez-vous qu’il soit nécessaire et proportionné pour lutter contre les contenus illicites sur Internet ?
Quels sont les risques que le blocage des sites web au niveau du navigateur entraîne pour la liberté d’expression et le droit à l’information des internautes français ?
Quelles sont les alternatives possibles au blocage des sites web au niveau du navigateur ? Comment garantir un équilibre entre la sécurité et la liberté sur Internet ?
Avez-vous signé la pétition de Mozilla pour empêcher le projet de loi SREN d’être adopté en l’état ? Si oui, pourquoi ? Sinon, pourquoi pas ?
Que pensez-vous du rôle et des responsabilités des éditeurs de logiciels, comme Mozilla, dans la régulation de l’espace numérique ? Doivent-ils se conformer aux exigences des gouvernements ou défendre les droits des utilisateurs ?

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Avatar de RxB2038
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 17/08/2023 à 15:46
Pour ma part, j'ai signé la pétitions sans hésiter.

De mon point de vue c'est une nouvelle mesure liberticide, qui devrait absolument être combattue. je ne me fais pas d'illusion cependant, la mesure passera au nom de la sécurité, de la protection des petit nenfants contre les "eco-pédo-nazi d'ultra gauche" et du fait que ce gouvernement se contrefous de l'opinion publique et de la vox populi.

Pour ma part je m'en cogne je pourrais toujours trouver un build sans les éléments de censure, ou éditer mon fichier hosts (tant qu'on peut encore sous Windows), mais c'est une tannée. L'obsession de contrôle du capitalisme de surveillance (lire "fachos à la petite semaine" commence vraiment à me les brouter menu.

En faut de plus en plus on est dans la situation dénoncée par Martin Niemöller dans son célèbre poème "Quand il sont venus chercher". Le gouvernement rogne petit à petit nos libertés et si on ne fait rien, très vite on se retrouvera à poil dans une cellule de 2x2 une cagoule sur la tête à se demander comment on est arrivés là. (et oui, un point Godwin, j'ai pas honte )
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Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 18/08/2023 à 7:11
Citation Envoyé par kain_tn Voir le message
Probablement parce que les raisons derrière sont plus étoffées que ce qui est évoqué (ou alors par pure incompétence).
\

La raison est simple: Il y a une bande de milliardaires comme Soros et les dirigeants de Blackrock qui veulent veulent contrôler ce qui "est la vérité" pour imposer leur vérité. Si cela passe le monde deviendra une vaste dictature façon chinoise.
17  3 
Avatar de Aesir
Inactif https://www.developpez.com
Le 17/08/2023 à 14:29
Encore une décision Française qui me donne envie de me barrer, qu'ils ne viennent pas se plaindre par la suite que les jeunes s'en vont ...
13  1 
Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 03/10/2023 à 7:45
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Passons sur ce que cela impliquerait en termes de risques accrus pour les lanceurs d'alerte
S'attaquer aux lanceurs d'alerte n'est il pas un des objectifs caché de cette loi?
Visiblement Macron n'aimerait pas vraiment ces personnes : Une journaliste passe 48h en garde à vue pour trouver ses sources
9  1 
Avatar de commandantFred
Membre averti https://www.developpez.com
Le 20/08/2023 à 3:44
"Forcer le software de navigation". Cette phrase décrit déjà l'ignorance du législateur quant aux mécanismes des terminaux internet et des serveurs. Sauf erreur de ma part, il s'agit de bloquer des url's. Ce type de blocage doit accéder à une liste d'url's bloquées mise à jour par un organisme plus ou moins agréé par l'autorité de filtrage. La question est de savoir quel bout de logiciel va réaliser le filtrage et retourner une page d'explication au lieu de la page bannie.

Le blocage va s'intercaler entre le logiciel navigateur et le gestionnaire de socket qui mène à Internet.
Faut il expliquer pourquoi cette approche est mauvaise ? Les malwares de phishing sont déjà filtrés par du software émanant d'éditeurs de solution antivirus (je pense à McAfee mais d'autres l'ont fait) avec le consentement de l'utilisateur.

Ce type de filtre est facile à désinstaller. C'est le principe fondamental d'un système d'exploitation. On a le droit d'installer et de désinstaller du software. Certes, il y a des politiques de réseau en entreprise qui restreignent ce droit mais elles nécessitent un administrateur réseau. L'intrusion d'un administrateur pour chaque possesseur de terminal internet est irréalisable concrètement.
C'est un peu pour remplacer l'administrateur que la loi essaie de déplacer la responsabilité vers les éditeurs de logiciel de navigation.
Il y a aussi la défaillance possible d'un morceau de code de filtrage.
Si ce code ne fonctionne plus, suite à une mise à jour OS ou s'il présente une faille de sécurité, les dégâts consécutifs seront de la responsabilité de l'éditeur qui devra veiller à corriger le code et assurer les mises à jour.

Les éditeurs de navigateurs vont tellement détester ça qu'ils laisseront à l'utilisateur la possibilité de désactiver le filtrage, soit avec une case à cocher dans les paramètres, soit de façon officieuse , en supprimant un fichier et en laissant fuiter l'astuce dans les forums.

Coté utilisateur, il sera peut-être plus simple d'avoir un second navigateur spécialisé dans l'accès au web "non-officiel".

Dans tous les cas, c'est une intrusion dans le système de la part d'un législateur qui peine à comprendre que la neutralité du net n'est pas qu'un enjeu politique, c'est aussi un impératif technique en l'absence duquel il faudrait revoir l'intégralité de l'approche internet du pays. La Chine a fait de nombreuses recherches là dessus. Qui connait en France les astuces pour contourner les restrictions Chinoises ? Si de telles astuces existent, il est évident que nous ne le saurons que lorsque l'internet sera totalement verrouillé par l'état et que des sanctions lourdes seront infligées aux contrevenants.

Puisse un tel scénario ne jamais se produire dans nos démocraties. Brr !
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Avatar de AEMON
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 18/08/2023 à 10:39
Pour ma part, j'ai signé sans hésitation la pétition pour une raison simple: cet arrêté est tout simplement irrecevable juridiquement,au vu que si l'arrêté est adopté , cela aura des impacts législatifs hors de la portée française seulement. Si un éditeur comme Mozilla entreprend d'appliquer la liste des sites blacklistés par le gouvernement français, cela aura des répercussions pour tous les internautes utilisant le navigateur firefox, français ou non. Auquel cas, l'éditeur s'expose à des poursuites judiciaires potentielles de la part des autres pays. Une des options faisables pour l'éditeur pour éviter ceci, sera alors de s'appuyer sur une fonctionnalité technique sur la machine cliente de l'internaute pour circonscrire l'interdiction au public concerné. Fonctionnalité qui une fois identifiée par les internautes, sera facilement contournable.
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 20/10/2023 à 12:53
Pour ce genre de projet en particulier, il devrait y avoir directement dans la même loi le suivi obligatoire des politiques publiques pour savoir :

combien ça a coûté en vrai
combien de pédophiles/terroristes/citoyens ordinaires on a espionné avec et combien ont été arrêtés
avec un rapport public non censuré.

et une remise en cause automatique du projet si a posteriori les chiffres sont mauvais...

Bon, c'était pour le rêve. Il n'y a jamais de suivi d'aucune politique publique car il n'y a que des coups à prendre, vu qu'on ne récolte que ce que l'on a semé...
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Avatar de seedbarrett
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 20/10/2023 à 13:40
Citation Envoyé par petitours Voir le message
C'est juste pour le plaisir de râler ou vous le pensez vraiment ?
Il y en a un, mais qui ne sert à rien. Par exemple la suppression de l'ISF n'a pas changé grand chose (baisse des dons aux assos), la baisse de la TVA dans la restauration n'a pas créé d'embauches, le CICE n'a pas créé un million d'emploi et je peux continuer comme ça longtemps. A chaque fois on voit des rapports dire que ça a servi à rien ou rendu la situation encore pire, les a tu déjà vu revenir en arrière ? Même benalla n'a rien changé !
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Avatar de weed
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 18/08/2023 à 21:39
Citation Envoyé par Aesir Voir le message
Encore une décision Française qui me donne envie de me barrer, qu'ils ne viennent pas se plaindre par la suite que les jeunes s'en vont ...
Pour aller ou ? Aux USA ? Peut être qu'u jour aux USA, ils se pencheront sur la question également.
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Avatar de ONTAYG
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 04/10/2023 à 15:42
Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
Voila enfin le vrai visage des fossoyeurs de démocratie et de nations que sont les Macronistes et autres européistes convaincus.
Parce que tu crois que les autres n'auraient pas fait pareil si ils avaient été au gouvernement ?
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