
Cela montre bien que les adolescents ont un lien plus fort que les autres avec le monde des médias sociaux et qu'ils croient tout ce qu'ils lisent en ligne. Le CCDH, connu pour sa lutte contre la désinformation, a ajouté que 60 % des adolescents américains interrogés étaient susceptibles de croire ce genre d'informations, contre seulement 49 % des adultes.
Par ailleurs, les adolescents qui passent près de quatre heures par jour sur des applications de médias sociaux sont également plus susceptibles de tomber dans le piège, le chiffre atteignant 69 %. Il semble également y avoir une sorte de préjugé selon lequel les adolescents d'aujourd'hui sauveraient la société des contenus illicites produits par des personnes plus âgées qu'eux. Mais en ce qui concerne la désinformation, il n'y a tout simplement pas assez de personnes pour sauver le monde des dommages considérables qui continuent à se produire, ajoute le PDG.
Le directeur du CCDH a ajouté que cette question était alarmante car elle compromettait toutes les bonnes informations disponibles, étant donné qu'il s'agit de la génération de demain qui dirigera le monde. Et ils ne prendront pas au sérieux les valeurs de la société d'aujourd'hui si de tels actes continuent à se produire.
Dans le cadre de cette étude, près de 1 000 adultes et le même nombre d'adolescents ont été interrogés sur leurs opinions concernant les médias sociaux et leurs effets aujourd'hui. De même, il a été demandé aux personnes interrogées d'indiquer si elles étaient d'accord avec toutes les déclarations contradictoires issues des données de désinformation, comme celles qui nient le changement climatique et critiquent les vaccins.
Ce rapport est la plus récente source de données mettant en évidence l'effet négatif des médias sociaux sur l'esprit des jeunes. Et plus le temps passe, plus les conséquences sont graves. Quoi qu'il en soit, une chose est sûre. Les recherches du CCDH montrent clairement que les effets des médias sociaux vont au-delà de ceux liés à la santé mentale et qu'ils suscitent des préoccupations de santé publique pour la communauté d'aujourd'hui. Après tout, les discours haineux, la violence et la désinformation se développent aujourd'hui.
Ces nouvelles arrivent à un moment où les jeunes s'appuient de plus en plus sur les applications de médias sociaux pour s'informer et effectuer des recherches en ligne. De plus, des statistiques récentes ont également montré que 40 % des jeunes utilisent TikTok et des applications telles qu'Instagram plutôt que les moteurs de recherche classiques. Et comme seulement 5 % des membres de la génération Z lisent les journaux, il est alarmant de voir ce qu'on leur met dans la tête.
Source : CCDH
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