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L'UE s'apprête à réviser sa législation sur les cookies et admet que les bannières de cookies sont gênantes.
La Commission espère que les grandes plateformes accepteront un « engagement volontaire »

Le , par Stéphane le calme

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L’Union européenne envisage de modifier la réglementation sur les cookies, qui oblige les sites web à obtenir le consentement des visiteurs pour utiliser des cookies. Cette mesure vise à donner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données personnelles et à réduire les nuisances causées par les bannières de cookies, qui apparaissent sur la plupart des sites web. Le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, a déclaré à ce sujet : « Selon la loi, l'utilisation de cookies pour traiter des données personnelles ne peut pas se faire sans le consentement explicite des utilisateurs. Mais cela ne signifie pas que la navigation sur le web doit finalement devenir une affaire pénible ».

L'obligation pour les sites web d'obtenir le consentement des visiteurs pour l'utilisation de cookies a permis aux utilisateurs de mieux contrôler leurs données lorsqu'ils naviguent. Toutefois, elle a conduit à l'apparition d'interminables et ennuyeuses bannières d'autorisation de cookies sur la plupart des sites web. Conscientes de ce problème, les autorités de l'UE envisagent de réviser ces exigences, bien que le résultat puisse dépendre de la conformité des grandes plateformes.

Le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, a récemment déclaré au journal allemand "Welt am Sonntag" que la Commission européenne était consciente de l'ennuyeuse bannière de consentement aux cookies et qu'elle discutait d'une solution. Il a ajouté que même si les sites Web ne peuvent plus activer les cookies sans en informer les utilisateurs, cette disposition ne devrait pas transformer la navigation sur le Web en une affaire fatigante.

Ces dernières années, la plupart des visiteurs du site Web ont rencontré des bannières ou des fenêtres contextuelles demandant l'autorisation pour divers types de cookies, y compris ceux essentiels aux fonctionnalités de base du site, les cookies publicitaires et autres. Heureusement, de nombreux sites proposent un choix simple entre accepter tous les cookies ou bloquer tous les cookies non essentiels. Cependant, de nombreux sites nécessitent plusieurs clics pour refuser les cookies, ce qui incite souvent les visiteurs à opter pour le bouton « tout autoriser » pour plus de commodité.

Ces bannières sont affichées pour respecter les règles de confidentialité du RGPD, mises en œuvre par l'UE en 2018. Reynders a indiqué que la Commission visait à atténuer la « lassitude des cookies » tout en veillant à ce que les utilisateurs comprennent les mécanismes de la publicité en ligne et prennent des décisions éclairées au sujet de leurs données.

L'une des solutions proposées consiste à exiger des sites web qu'ils mémorisent les préférences des visiteurs, ce qui permettrait de ne présenter le formulaire de consentement qu'une fois par an : « Nous allons lutter contre la 'fatigue des cookies' croissante parmi les utilisateurs en ligne, tout en aidant les consommateurs à mieux comprendre les modèles publicitaires et à opter pour des publicités moins intrusives. Par exemple, on ne devrait demander à nouveau au consommateur s'il est prêt à accepter des cookies qu'un an après sa dernière demande ».

En mars déjà, lors du Sommet européen de la consommation, Didier Reynders avait demandé que des mesures soient prises. Au printemps 2024, après l'accord du Comité européen de la protection des données (CEPD), les entreprises seront concrètement tenues de s'engager volontairement dans de nouvelles règles en matière de cookies. Cet engagement consisterait à fournir des informations transparentes sur l'utilisation des cookies et à éviter d'importuner les utilisateurs. Il est à espérer que les sites web plus petits s'inspireront de cette approche.


Mieux protéger les données personnelles

Selon les constatations de l'autorité de la Commission, le fait de demander constamment aux consommateurs s'ils souhaitent des cookies conduit également à ce que les utilisateurs donnent automatiquement leur accord, sans savoir quelles sont les conséquences individuelles pour la protection des données personnelles et quels sont les profils exacts qui peuvent être créés par la suite.

L'objectif de la Commission européenne est une « initiative d'engagement sur les cookies » ('cookies pledge'), dans le cadre de laquelle les grandes plateformes Internet s'engagent volontairement à mieux informer leurs utilisateurs sur les petits fichiers texte et à les protéger contre les déclarations de consentement intrusives. L'espoir à Bruxelles est qu'après un engagement volontaire des géants de l'Internet, les petits fournisseurs suivront.

Reynders a déclaré : « Je suis persuadé que cette initiative volontaire peut ouvrir la porte à de nouvelles pratiques en ligne, qui seront ensuite plus respectueuses des droits des consommateurs ».

L'engagement volontaire prévoit également que les utilisateurs d'un site web soient informés à l'avance et de manière détaillée, à un endroit bien visible, sur le modèle commercial de l'entreprise - notamment sur l'utilisation des données personnelles à des fins publicitaires et sur le financement du site web en question. En outre, le consommateur doit également pouvoir choisir entre des modèles publicitaires basés sur le tracking ou des modèles « plus respectueux de la vie privée ».

Google va amorcer la suppression des cookies tiers pour 30 millions d'utilisateurs Chrome.

Depuis les derniers mois de 2023, les utilisateurs ont la possibilité d'accepter la suppression des cookies tiers, et cette fonctionnalité commence désormais à être déployée par défaut auprès d'internautes sélectionnés.

Les cookies tiers se sont avérés nocifs pour la vie privée, c'est pourquoi Google, motivé par ses concurrents qui bloquent déjà les cookies tiers par défaut et par les régulateurs, a préparé une série d’API (interfaces de programmation d’applications) qui font partie de son initiative Privacy Sandbox. Ces API sont conçues pour offrir aux annonceurs des moyens alternatifs de cibler les utilisateurs, sans collecter ni partager leurs données personnelles.

Au lieu de travailler avec des outils et des protections limités, les API permettent au navigateur d’un utilisateur d’agir en son nom (localement, sur son appareil) pour protéger ses informations personnelles lorsqu’il navigue sur le web. Il s’agit d’un changement d’orientation pour les navigateurs. La vision du futur de la Privacy Sandbox consiste à ce que les navigateurs fournissent des outils spécifiques pour satisfaire des cas d’usage spécifiques, tout en préservant la vie privée des utilisateurs.

L'une d'elle est particulièrement mise en avant : l'API Protected Audience.


Voici une version simplifiée de la façon dont l'API pourrait fonctionner. Lorsqu'un utilisateur navigue sur un site Web qui a mis en œuvre des scripts d'audience protégée, ces scripts peuvent s'exécuter et placer le navigateur de l'utilisateur dans divers groupes d'intérêt (qui appartiennent à un vendeur de publicité spécifique ou à une plateforme côté demande). Ces groupes peuvent être informés par l'API Topics associée, mais ils existent séparément.

Ainsi, une visite sur un site Web sur le vélo peut amener le navigateur de l'utilisateur à être ajouté au groupe d'intérêt sur le vélo. Cette désignation existe localement chez le client, et non sur le serveur, à titre de protection de la vie privée.

Sur un autre site Web, le « remarketing » a lieu. Les scripts d'audience protégée peuvent...
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 25/09/2025 à 20:13
Encore, si il s'agit de cliquer sur "Continuer sans accepter", c'est gérable. On préférerait bien que ça soit fait par défaut, mais au pire ça va.

C'est beaucoup plus gênant quand un site prétend nous faire cliquer sur "Gérer mes choix", et nous entraîner sur une page où il faut décocher toutes les cases "intérêt légitime", en prenant très grand soin de ne pas proposer de bouton "tout refuser". Parce que ça, c'est quelque chose qui ne se fait pas tout seul. Au départ la première idée qui vient à l'esprit est forcément un bouton "Tout refuser", donc si il n'y est pas c'est que le concepteur a pris soin de le supprimer, au moins de son esprit.

Ce matin j'en ai eu pour dix minutes pour une seule page web, heureusement jusque là c'est un record.
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 26/09/2025 à 6:38
Combien d'utilisateur a idée de ce qui peut se faire avec les cookies ?
Combien comprend un mot de ce qui est expliqué dans "je choisis ce que j'accepte" ?
Combien d'éditeurs respectent les choix de l'utilisateur ?

Il me semblerait bien plus judicieux que l'UE définisse ce qui relève d'une utilisation abusive des cookies, l'interdise clairement et mettent en place des contrôles et tape très fort sur ceux qui pratiqueraient ces abus, le tout sans demande de consentement aux utilisateurs.

Ainsi le législateur ferait son boulot de protection et l'utilisateur averti ou non serait protégé sans perdre son temps à répondre à des questions inutiles.
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Avatar de Artaeus
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 26/09/2025 à 10:47
Ils parlent de "vie privée" alors qu'ils veulent voter le ChatControl et toutes leurs autres lois idiotes de flicage (aka "vérification d'âge").

Au moins, le cookie, on peut choisir de le refuser !
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 25/09/2025 à 20:29
Pourquoi la loi ne force pas à ce que le bouton "accepter le minimum" soit obligatoire ? Des sites le font.
Il y a toujours le bouton "accepter tout", donc il devrait y avoir un bouton "accepter rien ou presque".
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 19/01/2024 à 15:39
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Et vous ?

Que pensez-vous de la réglementation actuelle sur les cookies ? Est-elle efficace pour protéger vos données personnelles ?
Préférez-vous accepter tous les cookies ou bloquer ceux qui ne sont pas indispensables ? Pourquoi ?
Le RGPD est une épée de damoclès destructrice pour toutes les petites boites et une blagounette joyeusement contournée par les grosses boites dont les juristes trouvent sans peine la faille. C'est donc une mauvaise chose.
Le fenetre qui s'ouvre systématiquement avec la demande de consentement est une plaie d'ergonomie et 99% des utilisateurs, qui se moquent ou ne comprennent pas les enjeux, répondent en cliquant au plus vite sus oui. Perso je clique systématiquement sur oui parce que je suis persuadé que les malveillants font ce qu'ils ont à faire quand même et parce que la pub qui finance les sites est un modèle qui me va bien, surtout avec un bloqueur de pub pour ne pas la voir.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Faites-vous confiance aux grandes plateformes comme Meta, X et d’autres pour respecter un « engagement sur les cookies » volontaire ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Évidement que toutes les plateformes gratuites, qui font donc leurs milliards avec les données des utilisateurs ne respecte pas et ne respecteront jamais d'engagements.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Comment voyez-vous l’avenir de la publicité en ligne et de la protection des données ? Quels sont les défis et les opportunités ?
Je pense que le RGPD c'est du blabla ; ça ne sert à rien de demander approbation à l'utilisateur qui n'a pas la capacité matérielle ou technique de juger de quoi que ce soit.
La réglementation devrait définir les usages des données qui sont illégaux et condamner fermement ceux qui exploitent les données dans ce but illicite. La préoccupation de ce qui est acceptable ou pas par l'utilisateur est à déterminer en amont par le politique dont c'est le rôle.
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Avatar de matmoul
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 25/09/2025 à 22:59
Et pour les bouchons des bouteilles en plastiques, il faudra combien de temps

Pour en revenir aux Cookies, cela ne servait à rien, car dans bien des cas, les gens cliquent sur le bouton accepter sans se poser de question.
Pour les plus avertis, ils effacent leurs Cookies à la fermeture du navigateur.

Et c'était sans compter sur le fingerprinting ou le localstorage qui ne sont pas pris en compte et bien plus redoutables.
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Avatar de seedbarrett
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 26/01/2024 à 17:25
Citation Envoyé par Xavdeb Voir le message
Pour se souvenir du choix pendant 1 an, il faudra soit laisser un cookie, soit enregistrer l'IP de la personne en BDD, et donc par là même enfreindre les règles de confidentialités imposées
Ou alors on peut être originaux, par exemple laisser un token dans le navigateur qui gère directement les cookies. Après tout il existe déjà des plug in pour automatiquement refuser (ou accepter) les cookies par défaut.
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 25/09/2025 à 20:57
Absolument. Je dois même reconnaître que c'est plus clair que ce que j'ai dit avant.
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Avatar de pierre.E
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 03/10/2025 à 14:44
tous ces clics en plus ca abime le doigt
les cookies par defauts devraient etre je refuse tout.
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Avatar de Xavdeb
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 26/01/2024 à 16:46
Pour se souvenir du choix pendant 1 an, il faudra soit laisser un cookie, soit enregistrer l'IP de la personne en BDD, et donc par là même enfreindre les règles de confidentialités imposées

C'est le serpent qui se mord la queue
Le mec qui a inventé ce système d'autorisation de cookie s'est bien fait plaisir mais a détruit l'ergonomie du web, et pour un résultat quasi nul à l'arrivée, sinon des complication à tous les niveaux (pour les créateur qui veulent suivre le trafi de leur site : c'est impossible, pour ceux qui veulent vérifier les mots clefs qui attirent le public, c'est impossible, pour ceux qui veulent offrir une expérience croisée entre plusieurs sites, c'est impossible

bref, aucun bénéfice visible, et un paquet de problèmes bien réels !
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