
Les plates-formes de médias sociaux ont été mises en cause à de nombreuses reprises depuis leur introduction dans le subconscient général au milieu ou à la fin des années 2000.
Cependant, ce qui n'était au départ que la plainte de parents inquiets du temps que leurs enfants passaient les yeux rivés sur leur ordinateur a finalement évolué vers un débat beaucoup plus alarmant sur la vie privée, la sécurité en ligne et la découverte de contenus préjudiciables sur ces plateformes.
Ces derniers temps, les gouvernements ont pris de nombreuses mesures à l'encontre de sociétés de médias sociaux telles que Meta. Avec les audiences du Congrès, les interdictions dans différents pays, une série constante d'enquêtes sur les tentatives de monopolisation ainsi que les violations de la vie privée des utilisateurs, il est étonnant que les réseaux sociaux continuent à être utilisés avec autant d'intérêt et de vigueur. Cependant, il est difficile de nier et de se détacher des aspects en ligne de la vie sociale qui ont été développés.
Les plateformes de médias sociaux doivent être tenues de respecter des normes plus strictes en matière de confidentialité et de sécurité. Si ces sites font partie intégrante de la vie quotidienne des internautes, ils ne peuvent pas être autorisés à faire ce qu'ils veulent.
Les plateformes de médias sociaux génèrent une dépendance toxique avec la génération de revenus et l'engagement publicitaire, au détriment de la sécurité des utilisateurs. Frances Haugen, ancienne employée de Facebook et actuelle lanceuse d'alerte, en est un exemple majeur. Elle a publié une quantité d'informations accablantes condamnant Meta et ses plateformes de médias sociaux pour avoir activement promu des contenus qui se sont avérés préjudiciables à la santé mentale de la communauté, en encourageant des croyances malsaines sur l'image corporelle, la sensibilité raciale, les troubles sociopolitiques, etc. La raison pour laquelle Meta a agi de la sorte : ces contenus augmentent le nombre de clics.
Eric Schmidt, ex-PDG d'Alphabet
Eric Schmidt, ancien PDG de Google et de sa société mère Alphabet, exprime des préoccupations similaires concernant le rôle des plateformes de médias sociaux dans la vie quotidienne. Lors d'une interview accordée au célèbre Armchair Podcast dirigé par Dax Shepard, le génie de la technologie évoque la dépendance aux médias sociaux et la boucle négative dans laquelle s'engagent les utilisateurs en s'engageant dans un contenu préjudiciable, tout en y étant dépendants et en y revenant.
Source : Armchair Podcast
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