IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Mark Zuckerberg affirme qu'il n'y a « aucun lien de causalité » entre les médias sociaux et la santé mentale des adolescents,
Un peu comme les fabricants de cigarettes qui affirment qu'elles sont inoffensives

Le , par Patrick Ruiz

13PARTAGES

6  0 
Dangers des réseaux sociaux : Facebook aurait été conçu pour exploiter les vulnérabilités humaines
D’après un ancien président de l’entreprise

Dans une interview accordée au média Axios lors du National Constitution Center de Philadelphie qui s’est tenue le 8 novembre dernier, Sean Parker a partagé son point de vue sur les dangers potentiels liés à l’usage des réseaux sociaux. Rappelons que Sean Parker est président fondateur de l’Institut Parker d’immunothérapie contre le cancer et le cofondateur de Napster, un magasin de musique en ligne. Il a également occupé le poste de président fondateur chez Facebook et même si, officiellement, il ne travaille plus pour cette entreprise d’Internet, il possède toujours des parts dans cette société technologique américaine.

Sean Parker estime que, de manière globale, les réseaux sociaux devraient être considérés comme un système pervers qui exploite les vulnérabilités psychologiques de l’être humain. Ce système aurait été délibérément conçu afin d’emprisonner l’esprit de ses utilisateurs et d’assurer le succès rapide du service dont il fait la promotion. Ses déclarations viennent relancer la controverse sur les dangers liés à l’exploitation des vulnérabilités humaines à laquelle se livreraient les entreprises technologiques, notamment celles de réseaux sociaux comme Instagram, Facebook, Twitter, Tumblr, SnapChat ou encore WhatsApp.


D’après lui, ces entreprises vendent de l’illusion aux consommateurs en leur proposant un produit qui agit lentement mais surement comme une drogue sur l’organisme avec des retentissements non négligeables sur l’appareil psychologique de ses utilisateurs. « Elles font croire au consommateur qu’il est libre de choisir », alors qu’en réalité « le processus de réflexion qui a mené à la création de ces applications, Facebook en tête de liste, devait permettre de répondre à cette question simple : comment consommer au maximum votre temps et vos capacités d’attention », a-t-il regretté.

Pour emprisonner l’esprit des utilisateurs avec le consentement, volontaire ou non, de ces derniers dans le système qu’elles ont mis en place, ces entreprises se sont inspirées de la biologie humaine. Leurs applications s’évertuent à reproduire ou à susciter chez l’utilisateur un processus chimique naturel qui siège au niveau de l’encéphale de chaque être humain : les mécanismes de récompense et la sensation de plaisir qui s’y associe. Ce processus chimique naturel permet notamment d’installer durablement l’accoutumance.

Pour ce faire, « au moment où quelqu’un va aimer ou commenter une publication ou une photo, l’usage de ces applis va provoquer de petite décharge de dopamine (la molécule du plaisir) de façon suffisamment régulière pour entretenir durablement le mécanisme de récompense. Cela va vous pousser à contribuer davantage pour recevoir toujours plus de commentaires et de likes [votre nouvelle source de plaisir] », a confié Parker en précisant qu’il pense lui-même à ce genre de méthode en tant que hacker.

« C’est une boucle de rétroaction basée sur la validation sociale » et « Dieu seul sait ce que cela provoque chez nos enfants », ajoutera-t-il. Pourtant, comme lui-même le fera remarquer plus tard, les inventeurs de ce système sont des personnes comme « lui, Mark [Zuckerberg], Kevin Systrom et bien d’autres ».

À l’heure où le combat contre l’addiction au numérique apparait comme un sujet de plus en plus discuté, de nombreuses figures de l’industrie du numérique s’accordent désormais à dire, qu’à l’origine, les technologies qui s’y rapportent ont été développées dans le but de flatter les instincts basiques de l’homme. Il est difficile de prédire l’ampleur et l’impact de « ce phénomène de mode » qui pourrait s’apparenter à « une forme déguisée d’asservissement » dans l’histoire de l’humanité.

Source : Axios

Et vous ?

Qu’en pensez-vous ?

Voir aussi

Chine : il se coupe la main pour se libérer de son addiction à Internet près de 24 millions de jeunes accros au Web dans le pays
Jouets connectés : le FBI avertit les parents des dangers pour la sécurité et la vie privée de leurs enfants
Donner un smartphone à un enfant aurait le même effet que lui donner un gramme de cocaïne, d'après un expert en addiction
Vous avez lu gratuitement 7 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 27/09/2024 à 13:56
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Pour ce faire, « au moment où quelqu’un va aimer ou commenter une publication ou une photo, l’usage de ces applis va provoquer de petite décharge de dopamine (la molécule du plaisir) de façon suffisamment régulière pour entretenir durablement le mécanisme de récompense. Cela va vous pousser à contribuer davantage pour recevoir toujours plus de commentaires et de likes [votre nouvelle source de plaisir] », a confié Parker en précisant qu’il pense lui-même à ce genre de méthode en tant que hacker.

« C’est une boucle de rétroaction basée sur la validation sociale » et « Dieu seul sait ce que cela provoque chez nos enfants », ajoutera-t-il. Pourtant, comme lui-même le fera remarquer plus tard, les inventeurs de ce système sont des personnes comme « lui, Mark [Zuckerberg], Kevin Systrom et bien d’autres ».

À l’heure où le combat contre l’addiction au numérique apparait comme un sujet de plus en plus discuté, de nombreuses figures de l’industrie du numérique s’accordent désormais à dire, qu’à l’origine, les technologies qui s’y rapportent ont été développées dans le but de flatter les instincts basiques de l’homme. Il est difficile de prédire l’ampleur et l’impact de « ce phénomène de mode » qui pourrait s’apparenter à « une forme déguisée d’asservissement » dans l’histoire de l’humanité.
J'ai déjà entendu parler de cette histoire de dopamine/récompense/addiction.
Recevoir des likes et des commentaires doit être addictif.
Si en plus il y a une notification à chaque nouvelle réaction, les utilisateurs qui reçoivent des likes et des commentaires doivent devenir très accro.

Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Un peu comme les fabricants de cigarettes qui affirment qu’elles sont inoffensives
En voyant le titre j'ai pensé à des dealers d'héroïne coupé avec du fentanyl qui diraient "il n'y a pas de lien entre ce produit et les morts par overdoses", mais la comparaison avec les fabricants de cigarettes fonctionne beaucoup mieux.

Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Partagez-vous l’avis de Marc Zuckerberg selon lequel il n’y a « aucun lien de causalité » entre les médias sociaux et la santé mentale des adolescents ?
Ça dépend.
Certains adolescents doivent très bien gérer leur consommation de réseaux sociaux, ils ne se font pas harceler.
Mais pour d'autres ça doit se passer moins bien.

Il doit y avoir des histoires d'harcèlement scolaire.
Il y a aussi la déformation de la réalité, les photos ne représentent pas la réalité, il y a du maquillage, il y a de l'éclairage, il y a de la modification avec des logiciels d'image, il y a de la chirurgie esthétique.

Du coup ça doit être chiant de se dire "je suis beaucoup moins bien que les influenceurs sur Instagram".
0  0 
Avatar de fan459
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 29/09/2024 à 16:47
Citation Envoyé par PomFritz Voir le message
Je lis pas l'anglais médical, mas j'ai trouvé ça... en français: ouf...
Sauf erreur il manque un lien dans le commentaire
0  0 
Avatar de fan459
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 27/09/2024 à 12:26
En décembre 2021 un médecin chercheur de l'Université de Washington aux États-Unis a publié un article (avec commission de relecture) présentant les conclusions d'une étude de l'impact des rayonnements électromagnétique haute fréquences (GSM, Wifi, Bluetooth...) sur le fonctionnement du cerveau. Il y relie clairement la surexposition à ce type d'onde et Alzheimer précoce :https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35114921/

Cela va dans le sens des propos de Zuckerberg, le problème étant dès lors moins le contenu que le temps que les jeunes passent derrières les écrans.

Bien-sur, compte-tenu des enjeux financiers, c'est un aspect des choses complètement occulté.
0  1 
Avatar de PomFritz
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 27/09/2024 à 20:51
Citation Envoyé par fan459 Voir le message
En décembre 2021 un médecin chercheur de l'Université de Washington aux États-Unis a publié un article (avec commission de relecture) présentant les conclusions d'une étude de l'impact des rayonnements électromagnétique haute fréquences (GSM, Wifi, Bluetooth...) sur le fonctionnement du cerveau. Il y relie clairement la surexposition à ce type d'onde et Alzheimer précoce :https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35114921/
Je lis pas l'anglais médical, mas j'ai trouvé ça... en français:
l'étude se base sur des recherches menées sur des rats
ouf...
0  1