57 % des membres de la génération Z veulent devenir des influenceurs~? bien plus que tout autre groupe
Selon le rapport de Morning Consult
Le 2023-09-25 15:31:41, par Jade Emy, Communiqués de presse
Le marché de l'emploi, en constante évolution, offre des possibilités qui, il n'y a pas si longtemps, auraient pu être considérées comme des chimères. Au milieu du 20ᵉ siècle, les adolescents étaient obsédés par l'idée de devenir des stars du rock, même si cela semblait moins probable que de devenir un col blanc. Malgré cela, la passion de la jeune génération pour de nouveaux domaines ne faiblit pas, bien que la génération Z ait un type de trajectoire de carrière très différent en tête.
Il est important de noter que 57 % des membres de la génération Z ont déclaré que leur principal objectif de carrière était de devenir une sorte d'influenceur. Ce chiffre est basé sur le récent rapport de Morning Consult qui a mis en lumière l'état des choix de carrière faits par les gens à l'ère moderne. En moyenne, 41 % des adultes américains ont déclaré qu'ils aimeraient devenir des influenceurs, mais pour la génération Z, on constate un écart massif de 16 points.
Les Millennials et la Génération Z font de plus en plus confiance aux influenceurs. 51 % d'entre eux ont déclaré faire confiance aux influenceurs en 2019, mais en 2023, cette proportion est passée à 41 %, tous les éléments ayant été pris en compte.
53 % des membres de la génération Z ont également déclaré qu'ils considéraient l'influence comme un choix de carrière respectable et viable. 30 % ont même admis qu'ils seraient prêts à investir leur propre argent parce que cela servirait d'investissement pour stimuler leur carrière.
Avec 42 % des personnes qui se rendent sur TikTok pour trouver des recommandations sur les produits qu'elles veulent acheter et 40 % qui se tournent vers YouTube, l'influence est véritablement devenue un moyen viable de gagner de l'argent. Cela pourrait conduire à un afflux de nouveaux créateurs qui pourraient finir par saturer le marché et créer un changement de paradigme qu'il serait assez difficile d'essayer de prédire.
Source : Morning Consult
Et vous ?
Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
Pensez-vous qu'une société qui serait constituée uniquement de professions souhaitées par la génération Z comme par exemple influenceur, comédien, chanteur, présentateur ou humoriste serait viable ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Voir aussi :
La France finalise une loi visant à réglementer les influenceurs : de l'étiquetage des images filtrées à l'interdiction de promouvoir la chirurgie esthétique, le but est de lutter contre les dérives
La plupart des Américains s'opposent à l'interdiction des plateformes de médias sociaux, mais pourraient soutenir l'interdiction des applications appartenant à des pays hostiles, selon Morning Consult
De nombreuses personnes affirment qu'elles peuvent devenir célèbres en créant du contenu sur les réseaux sociaux, 67 % ont une petite idée de la différence entre les créateurs et les influenceurs
Il est important de noter que 57 % des membres de la génération Z ont déclaré que leur principal objectif de carrière était de devenir une sorte d'influenceur. Ce chiffre est basé sur le récent rapport de Morning Consult qui a mis en lumière l'état des choix de carrière faits par les gens à l'ère moderne. En moyenne, 41 % des adultes américains ont déclaré qu'ils aimeraient devenir des influenceurs, mais pour la génération Z, on constate un écart massif de 16 points.
Les Millennials et la Génération Z font de plus en plus confiance aux influenceurs. 51 % d'entre eux ont déclaré faire confiance aux influenceurs en 2019, mais en 2023, cette proportion est passée à 41 %, tous les éléments ayant été pris en compte.
53 % des membres de la génération Z ont également déclaré qu'ils considéraient l'influence comme un choix de carrière respectable et viable. 30 % ont même admis qu'ils seraient prêts à investir leur propre argent parce que cela servirait d'investissement pour stimuler leur carrière.
Avec 42 % des personnes qui se rendent sur TikTok pour trouver des recommandations sur les produits qu'elles veulent acheter et 40 % qui se tournent vers YouTube, l'influence est véritablement devenue un moyen viable de gagner de l'argent. Cela pourrait conduire à un afflux de nouveaux créateurs qui pourraient finir par saturer le marché et créer un changement de paradigme qu'il serait assez difficile d'essayer de prédire.
Source : Morning Consult
Et vous ?
Voir aussi :
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Prox_13Membre éprouvé57% des membres de la génération Z veulent devenir des panneaux publicitaires glorifiés, ça c'est de l'ambition
N'est ce pas le job des influenceurs de nous refiler des gadgets inutiles qui ne seraient pas vendus autrement ? Je comprends pas comment ça peut faire rêver honnêtement...le 26/09/2023 à 10:03 -
FagusMembre expertC'est assez fou, ça veut dire que la société a échoué à éveiller une partie importante de la nouvelle génération.
Comment est-ce que ça fait rêver ? Je crois juste que ça illustre encore que le lavage de cerveau ça marche très bien. Quand on passe son temps sur tiktok, il finit par en rester quelque chose ...le 26/09/2023 à 11:11 -
DaïmanuMembre émériteIl y a quelques années c'était les starlettes de télé-réalité qui faisaient rêver. Le nom change, mais le fond reste le même.
A mon avis, on voit le côté positif (la célébrité, le buzz, l'argent qui coule à flot, ...), mais on oublie (ou peut-être on ne voit juste pas) que :
- il y a une concurrence féroce dont on ne sort pas indemne
- parmi tous les influenceurs, seul une infime minorité se démarque et arrive à en vivre
- il ne suffit pas de fournir du contenu, il faut investir et travailler sa com, ce qui demande beaucoup de travail
J'espère qu'on montrant ces côtés négatifs on pourrait faire changer d'avis ceux qui fantasment un peu trop.le 26/09/2023 à 11:51 -
L33tigeMembre expérimentéLa majorité des influenceurs n'en vivent pas et paient de fausses réductions sur des produits pourris au tarif de base gonflé, pour pouvoir en faire la promo à d'autres, c'est littéralement du MLM et donc une pyramide de Ponzi.
Il y à une poignée de "bons" placements de produits c'est toujours pareil, mais la vaste majorité c'est de la daube, quand c'est pas carrément une arnaque.le 26/09/2023 à 12:24 -
Prox_13Membre éprouvéC'est vrai, même si j'ai quand même plus d'exemples d'influenceurs qui ont participé à des schémas de Ponzi ou des arnaques pures et simples que des Loanas, Nabillas ou Zahias.
J'imagine que vous avez raison, mais j'imaginais surtout que la proportion des "wannabe-starlettes" était soit inférieure, soit majoritairement localisée sur les enfants encore innocents... Pas des jeunes adultes pleinement conscients des aboutissements
C'est la même chose pour les nouveaux sites OnlyFans et autres, qui proposent une rémunération de misère pour publier gratuitement (et éternellement) ses photos sur le net; Les gens qui font appel à ceci sont généralement tentés parce qu'ils n'ont pas d'autres sources de revenus, mais a terme, ils se font du mal à eux mêmes et leurs proches.le 26/09/2023 à 12:32 -
DoksuriExpert confirmépour ca, il suffit de cliquer sur le lien "source" de l'article => Source : Morning Consult. t'as tous les nombres dans le paragraph "Methodology" (c'est en anglais)le 26/09/2023 à 15:08
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_toma_Membre avertiJe suis allé les lire avant de publier mon message (et j'ai oublié de retirer le "Combien de personnes interrogées ?" de mon message) . On sait qu'à chaque fois c'est des échantillons d'environ 2000 personnes et que ces personnes utilisent des réseaux sociaux (encore heureux vu la thématique du sondage). Mais à part ça, on ne sait pas grand chose ou alors je suis passé à côté.
Répartition des sexes ? des tranches d'âges (pour ce qu'ils appellent un adulte) ? des types de métiers ? des catégories sociales ? du niveau d'éducation ?
Si tu prends ton échantillon de 2000 personnes à Saint Denis, à Neuilly ou au fin fond de la Meuse, tu auras beau poser les mêmes questions, je suis pas sûr que tu obtiennes les mêmes réponses.le 26/09/2023 à 18:33 -
calvaireExpert confirméca me choque pas,
les salaires en france ne paient pas, les salaires d'ingénieurs en france ca fait rêver personne.
mais bon y'a pire... la rechercheou la t'es a peine au dessus du smic toute ta vie
ce qui rapporte c'est les influenceurs, ceux qui font des fac de droits et les médecins.
pour faire médecin faut faire des études longue et difficile et être mal traité durant ces dernières, donc non.
Reste plus que les facs de droits pour faire avocat ou s'entasse les élèves ou pour ceux qui n'ont pas le niveau être influenceur.
si des métiers étaient mieux payés et mieux considérés (prof, pompier, ingénieurs...) y'aurait des vocations dans ces domaines.
dans ce métier les femmes ont un avantage, elles peuvent aller sur onlyfans et exercer le plus vieux métier du monde. ca peut bien rapporter si t'es jolie et que tu fait des trucs hum... hard et sauvagele 26/09/2023 à 13:37 -
_toma_Membre avertiEn moyenne, 41 % des adultes américains ont déclaré qu'ils aimeraient devenir des influenceurs
Mais pour une fois la question est claire : "Si j'avais l'opportunité de devenir un influenceur, j'en deviendrais un".
41% de oui !!!
Ça donne vraiment envie de retourner dans sa grotte et d'éviter ses contemporains.
PS : je parle des adultes et pas des jeunes. Non pas que je prenne les jeunes pour des écervelés et que je considère comme normal leurs 57% de oui. C'est juste que je pense qu'un adulte est quand même censé avoir une plus grande capacité à prendre du recul et à analyser une situation. En conséquence de ça, je suppose qu'un adulte devrait avoir à disposition plus d'outils pour définir de manière réfléchie ses aspirations ou ses passions. C'est juste pour ça que ces 41% de "oui" me font beaucoup plus peur que les 57% de "oui" de la part des moins de 20 ans.le 26/09/2023 à 14:36 -
totozorMembre expertQu'il est aussi malsain que celui de la publicité mais en moins régulé.
Les influenceurs ne sont pas toujours honnêtes mais il est en de même pour les marques, je penses par exemple aux marques qui rémunèrent par palier mais dont le premier palier est suffisament haut pour qu'il ne soit quasi pas atteignable pas la communauté de l'influenceur. L'influenceur se met à acheter la quantité manquante.
Je connais quelques influenceurs qui sont bien réels mais qui sont volontairement peu voir pas efficaces. Nous comprenons bien ce qu'il se passe quand le jour J Kevin l'influenceur se met à vanter ce qu'il condamne les 364 autres jours de l'année. L'objectif est alors simple : atteindre tous les objectifs du contrat sans dépenser un euros.
La pub est un investissement à risque et ce risque est relativement facile à gérer : il suffit de se renseigner un peu sur les influenceurs contactés.
Parmi le florilège : un jeu de chasse proposé à une chaine qui se décrit comme vegan et antispéciste, un jeu de casino proposé à une chaine qui dénonce les dérives addictives des jeux.
Et je ne me fais aucun soucis pour les marques, ces "mauvais influenceurs" sont un grain de sable dans la page de leurs sous.
Elles s'en tracassent tellement peu qu'elles sollicitent le même "mauvais influenceurs" via la même agence pour une nouvelle "OP" alors qu'elles avaient dit quelques mois plus tôt qu'ils ne travailleraient jamais ensemble.
Dans quelle mesure pensez-vous que l’adoption de l’IA dans le marketing d’influence est une réalité versus un argument marketing ?
Reste à savoir si les agences les plus efficaces sont celles qui utilisent l'IA.
Quant à la qualité des campagnes, la qualité du discours et des supports nulle et pourtant ça marche donc je ne suis pas sur que l'investissement vaille le coup.
Comment les défis macroéconomiques ont-ils réellement influencé les budgets et les stratégies de marketing d’influence dans votre entreprise ?
Quels sont les risques potentiels de dépendre fortement de l’IA pour la gestion des campagnes d’influence ?
Quel est, selon vous, l’impact des technologies comme l’IA sur la créativité et l’authenticité dans le marketing d’influence ?
L'essentiel des visuels pour ces campagnes sont faits en quelques heures, c'est négligeable dans l'argent investi dans la rémunération des influenceurs.
Comment évaluez-vous l’efficacité des campagnes d’influence dans un contexte économique incertain ?
Mais la plupart des campagnes ne sont que ponctuelles donc elles s'adaptent facilement à la fluctuation de contexte économique.
Et surtout ça ne coute pas grand chose à coté de la publicité traditionnelle.le 10/05/2024 à 13:13