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Meta a officiellement cessé d'utiliser des vérificateurs de faits tiers aux USA pour se fier aux notes communautaires : "Meta ne décide pas de ce qui est évalué ou écrit, ce sont les contributeurs qui le font"

Le , par Anthony

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Meta a officiellement cessé d'utiliser des vérificateurs de faits tiers aux USA pour se fier aux notes communautaires : "Meta ne décide pas de ce qui est évalué ou écrit, ce sont les contributeurs qui le font"

Meta a officiellement cessé de faire appel à des vérificateurs de faits tiers aux États-Unis, s'appuyant plutôt sur les notes communautaires (Community Notes) sur ses plateformes. Après une brève phase de test, les notes communautaires sont désormais en ligne sur Facebook, Instagram et Threads.

Cette décision fait suite à celle prise par Meta en début d'année visant à mettre fin à la vérification des faits par des tiers sur Facebook et Instagram. Une mesure qui, selon l'entreprise, vise à « encourager la liberté d'expression sur ses plateformes » et qui révèle son intention de suivre la voie empruntée par X en utilisant les notes communautaires.

Après une courte période de test (moins d'un mois), les notes communautaires commencent à apparaître sur Facebook, Instagram et Threads. Meta a également confirmé qu'avec effet immédiat, il n'y aura pas de nouvelles étiquettes de vérification des faits sur le contenu dans de nombreuses parties du monde.

Plutôt que de faire une grande annonce sur le lancement des notes communautaires, Joel Kaplan, responsable des affaires internationales de Meta Platforms, a indiqué dans une publication sur X :

Citation Envoyé par Joel Kaplan

Dès lundi [7 avril] après-midi, notre programme de vérification des faits aux États-Unis sera officiellement terminé. Cela signifie qu'il n'y aura plus de nouvelles vérifications de faits ni de vérificateurs de faits. Nous avons annoncé en janvier que nous mettions fin au programme et que nous supprimions les pénalités. À la place des vérifications de faits, les premières notes communautaires commenceront à apparaître progressivement sur Facebook, Threads et Instagram, sans aucune pénalité.


La nouvelle a été relayée par Meta dans un ancien article de blog mis à jour. Le texte nouvellement ajouté indique : « À partir d'aujourd'hui, nous mettons fin à notre programme de vérification des faits par des tiers aux États-Unis, et les notes communautaires commenceront à apparaître sur Facebook, Instagram et Threads ».

Meta poursuit en précisant :

Citation Envoyé par Meta

Cela signifie que nous n'afficherons plus de nouvelles étiquettes de vérification des faits sur le contenu aux États-Unis. Au lieu de cela, des notes, rédigées et évaluées par la communauté grandissante des contributeurs, seront publiées progressivement au fur et à mesure que nous continuerons à tester notre algorithme et nos systèmes internes dans les semaines et les mois à venir.
En expliquant le fonctionnement du nouveau système, Meta ne cache pas que l'approche de X a été une grande source d'inspiration pour ses propres plates-formes : « Beaucoup d'entre vous connaissent le système de notes communautaires de X, dans lequel les utilisateurs ajoutent du contexte aux messages. C'est l'approche générale que nous adoptons ».

L'entreprise apporte des précisions sur le fonctionnement des notes communautaires :

  • Meta ne décidera pas de ce qui sera noté ou écrit, ce sont les contributeurs de notre communauté qui le feront. Et pour éviter les préjugés, les notes ne seront publiées que si les contributeurs ayant des points de vue différents sont largement d'accord.
  • Il ne s'agit pas de règles de majorité. Quel que soit le nombre de contributeurs d'accord sur une note, celle-ci ne sera pas publiée à moins que des personnes normalement en désaccord décident qu'elle fournit un contexte utile.
  • Les notes communautaires seront limitées à 500 caractères et devront inclure un lien à l'appui de la note.
  • Pour commencer, les notes n'auront pas de nom d'auteur. Nous voulons que les notes soient évaluées en fonction de l'utilité du contexte qu'elles ajoutent, et non en fonction de leur auteur.
  • Les contributeurs doivent être âgés de plus de 18 ans, posséder un compte de plus de six mois en règle et disposer d'un numéro de téléphone vérifié ou d'un système d'authentification à deux facteurs.
  • La fonctionnalité de notes communautaires sera disponible dans 6 langues couramment utilisées aux États-Unis pour commencer, à savoir : anglais, espagnol, chinois, vietnamien, français et portugais, et nous étendrons cette fonctionnalité à d'autres langues au fil du temps.
  • Pour commencer, les contributeurs ne pourront pas soumettre de notes sur les publicités. Ils peuvent cependant écrire et soumettre des notes sur presque toutes les autres formes de contenu, y compris les messages de Meta, de nos cadres, des politiciens et d'autres personnalités publiques.

Meta affirme que « nous nous attendons à ce que les notes communautaires soient moins biaisées que le programme de vérification des faits par un tiers qu'elles remplacent ». L'avenir nous dira si c'est le cas ou non, mais il est peu probable que ce soit quelque chose qui soit vu à travers une lentille objective.

La récente initiative de Meta intervient dans un contexte où les pratiques de modération de contenu de l'entreprise font l'objet d'une attention particulière. En décembre 2024, plus de 140 anciens modérateurs de Facebook au Kenya ont intenté une action en juste contre Meta, alléguant qu'ils avaient développé un grave syndrome de stress post-traumatique en raison d'une exposition prolongée à des contenus graphiques sans soutien psychologique adéquat.

Les problèmes liés à l'échec des systèmes IA de modération de Meta ne cessent également de croître. En effet, malgré les politiques de modération existantes visant à interdire la promotion des drogues illicites, les systèmes de Meta ont permis la publication de centaines de publicités pour des substances illégales, notamment la cocaïne et les opioïdes. Ces manquements ont persisté même après que des médias ont révélé que Meta faisait l’objet d’une enquête fédérale à ce sujet.

Source : Meta

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Trouvez-vous cette initiative de Meta crédible ou pertinente ?

Voir aussi :

De nombreux utilisateurs cherchent maintenant comment supprimer Facebook et Instagram, après que Meta a supprimé la vérification des faits, une mesure qui a suscité une réaction négative considérable

Meta ne met pas encore fin à la vérification des faits en dehors des États-Unis, mais c'est insuffisant pour le Brésil, le pays a dénoncé ces mesures qui favorisent un "Far West numérique"

Mark Zuckerberg déplace les modérateurs de Meta au Texas parce que la Californie semble trop "biaisée", alors que le PDG cherche à tisser des liens avec la future administration Trump
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Avatar de Guesset
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 11/04/2025 à 23:04
Bonjour,

La migration du COBOL vers un autre langage sera aussi difficile pour des questions d'âge.
Les vieilles applications accumulent du code mort. Par exemple, une nouvelle règle s'impose, alors on développe un module pour la prendre en charge, mais on garde l'ancienne règle active pour traiter les dossiers en cours. Normalement, au bout d'un certain temps l'ancienne règle devrait être retirée, mais c'est rarement (jamais ?) fait. Et des scories s'accumulent.
Alors, faire une migration permettrait d'avoir, non pas une nouvelle application, mais une vieille application avec des habits neufs.

En outre, je suis toujours fasciné par notre aptitude à croire à la magie. Aujourd'hui cela s'appelle IA. Tous les outils ont leur intérêt et leur limitations.
L'IA a besoin de modèles construits sur la base de (très) nombreux exemples.
Mais des exemples de migrations COBOL vers C++ ou n'importe quoi, il n'y en pratiquement pas (même le simple accès aux sources COBOL des grosses applications est très protégé).
Donc pas de baguette magique. Et cela malgré la simplification outrancière que je fais en réduisant le problème à un portage entres langages alors que ce serait une migration de tout un écosystème.

Je pense que la solution passera par une duplication croisées des données dans une base actuelle. Puis de commencer des développements par modules autour de cette base. D'abord des fonctionnalités existantes pour vérifier la stabilité comportementale puis, peu à peu, sur de nouveaux modules. Avec un peu de chance, quand la réécriture sera complète, le langage cible sera lui aussi obsolète

Salutations
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Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 11/04/2025 à 17:03
Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Pourquoi d'avant guerre ? Le COBOL a été créé en 1959 et le premier COBOL que j'ai connu date de la version "68". Depuis, il y a eu beaucoup de progrès fait dans ce langage.
Je ne code pas des monuments d'avant-guerre au marteau-burin, il s'agissait là d'un abus de langage, à l'évidence puisque le langage a été créé en 1959.
Après c'est vrai qu'en un demi-siècle d'existence, le langage a pu évoluer, c'est important de le souligner.

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Les mainframes comme IBM fonctionnent pour des langages comme COBOL et ASSEMBLEUR IBM 370 et non sur du 'C/C++' dont les compilateurs ne doivent même pas exister sur ces machines. Il y a aussi la performance en terme de temps d'exécution que l'on ne retrouve sur des mini-ordinateurs qui sont trop lents, ni des problèmes de sécurités comme "RACF" sous IBM.
En effet, les quelques programmes C++ dont nous disposons sont exécutés sur des machines Windows et non sous nos VMS, même si j'ai du mal a comprendre où tu voulais en venir.
Et oui, globalement nous avons fait le même constat:
- Les développeurs juniors ne sont pas intéressés par le langage, mis à part pour toucher une paie commode.
- Les règles métiers accumulées depuis 40 ans sont difficilement traduisibles, surtout quand a l'époque la Qualité n'imposait pas une documentation rigoureuse.
- Les performances du code COBOL sont impressionnantes comparées aux alternatives proposées.

Mais je suis curieux de savoir quelle pertinence tu as vu sur ce point d'avoir été créé avant ou après les guerres ? Tu as l'air d'avoir quelque chose a dire sur les langages d'avant guerre et ça m'intéresserait de savoir.
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Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 11/04/2025 à 18:29
Citation Envoyé par Prox_13
En effet, les quelques programmes C++ dont nous disposons sont exécutés sur des machines Windows et non sous nos VMS, même si j'ai du mal a comprendre où tu voulais en venir.
Remplacer les gros ordinateur IBM VM/CMS JCL TSO ISP qui sont très performants, par des mini ordinateurs en migrant le COBOL vers du 'C/C++', risque d'être problématique du point de vue sécurité mais aussi en performance. C'est selon moi, peu réaliste.

Citation Envoyé par Prox_13
- Les règles métiers accumulées depuis 40 ans sont difficilement traduisibles, surtout quand a l'époque la Qualité n'imposait pas une documentation rigoureuse.
Ce problème existe aussi dans les banques où l'on ne sait plus trop comment fonctionner des pans entiers de codes COBOL car il n'y a pas ou plus de documentations pour expliquer ce que ça fait réellement. Sans compter, le nombre considérable d'intervenant qui ont modifié le code, pas toujours d'une bonne manière. Bonjour pour faire une retroingérierie qui sera extrêment complexe, sans rien apporter de bénéfique au final.

[quote="Prox_13"]-Les performances du code COBOL sont impressionnantes comparées aux alternatives proposées.
Entièrement d'accord. Donc pourquoi changer quelque chose qui fonctionne parfaitement ?

Citation Envoyé par Prox_13
Mais je suis curieux de savoir quelle pertinence tu as vu sur ce point d'avoir été créé avant ou après les guerres ?
J'ai réagit sur le fait que le COBOL n'est pas apparu avant guerre mais en 1959.

Citation Envoyé par Prox_13
Tu as l'air d'avoir quelque chose a dire sur les langages d'avant guerre et ça m'intéresserait de savoir.
J'ai connu la fin des perforatrice et des cartes perforées pour écrire un programme. Le seul point positif est qu'à l'époque, on savait programmer car la place manquait et il fallait jongler dans des techniques qui ont totalement disparu aujourd'hui pour gérer la mémoire. C'est comparable entre la règle à calcule et les approximations que l'on faisaient à l'époque et l'avènement aujourd'hui des calculatrices et des ordinateurs qui nous ont simplifié grandement la tâche. Mais croire que la tâche sera plus simple de remplacer le COBOL est selon moi une erreur.
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Avatar de JPLAROCHE
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 01/05/2025 à 19:57
TRÈS TRISTE TOUT ÇA
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Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 13:41
Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Remplacer les gros ordinateur IBM VM/CMS JCL TSO ISP qui sont très performants, par des mini ordinateurs en migrant le COBOL vers du 'C/C++', risque d'être problématique du point de vue sécurité mais aussi en performance. C'est selon moi, peu réaliste.
Je te rassure, nous sommes entièrement d'accord. Les "quelques programmes" que je cite ne sont pas représentatifs d'un ERP, et la majeure partie du code COBOL est transformé vers un autre langage qui va te donner de bonnes raisons d'être horripilé; Du Python.

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Ce problème existe aussi dans les banques où l'on ne sait plus trop comment fonctionner des pans entiers de codes COBOL car il n'y a pas ou plus de documentations pour expliquer ce que ça fait réellement. Sans compter, le nombre considérable d'intervenant qui ont modifié le code, pas toujours d'une bonne manière. Bonjour pour faire une retroingérierie qui sera extrêment complexe, sans rien apporter de bénéfique au final.
Citation Envoyé par Prox_13
-Les performances du code COBOL sont impressionnantes comparées aux alternatives proposées.
Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Entièrement d'accord. Donc pourquoi changer quelque chose qui fonctionne parfaitement ?
Les deux problèmes se recoupent;

Transcoder des règles de gestion déjà inutiles en COBOL vers un langage peu efficace comme le Python est d'un part chronophage et inefficient en performance (si la procédure est utilisée).
Engager des développeurs COBOL en 2025 est couteux; Continuer de maintenir le systeme dans ce langage c'est l'assurance de tomber en pénurie de budget ou de main d’œuvre.

En tout cas, j'essaie de me mettre dans les bottes des personnes en charge de la migration du système pour y voir ces points, ca ne veut pas dire que je tombe d'accord avec la solution retenue.

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
J'ai réagit sur le fait que le COBOL n'est pas apparu avant guerre mais en 1959.
J'ai connu la fin des perforatrice et des cartes perforées pour écrire un programme. Le seul point positif est qu'à l'époque, on savait programmer car la place manquait et il fallait jongler dans des techniques qui ont totalement disparu aujourd'hui pour gérer la mémoire. C'est comparable entre la règle à calcule et les approximations que l'on faisaient à l'époque et l'avènement aujourd'hui des calculatrices et des ordinateurs qui nous ont simplifié grandement la tâche. Mais croire que la tâche sera plus simple de remplacer le COBOL est selon moi une erreur.
Je me doutais que tu avais une chose intéressante a dire sous cette remarque. Et encore une fois, nous tombons d'accord sur le fait que le COBOL sera difficilement remplaçable, de surcroit par une couche de Python.
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Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 14:04
J'ai fait mon activité professionnel dans les banques et un peu dans les assurances, au travers des SSII (ESN aujourd'hui). Le principale langage que j'ai utilisé est bien le COBOL que je trouve adapté pour de la gestion.

Citation Envoyé par Prox_13
et la majeure partie du code COBOL est transformé vers un autre langage qui va te donner de bonnes raisons d'être horripilé; Du Python.
Cela va dépendre de ce que l'on fait avec. Une grosse partie du développement en gestion est destiné à faire de la présentation de résultats, comme des états.
Par contre, c'est d'une stupidité si c'est le cœur même du métier car la performance n'est pas au rendez-vous, sans parler de la précision dans les calculs.

Citation Envoyé par Prox_13
Engager des développeurs COBOL en 2025 est couteux; Continuer de maintenir le système dans ce langage c'est l'assurance de tomber en pénurie de budget ou de main d’œuvre.
Je veux bien, mais tout réécrire couterait encore plus cher. Un des aspects que l'on maitrise le moins est justement la maintenance, que ce soit aujourd'hui, ou dans dix ans. Qui dit que le python sera encore d'actualité ? Et par quoi va-t-on le remplacer ? On va se retrouver avec un système totalement hétérogène ou plus personne n'osera mettre son nez dedans de peur de tout casser.
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Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 16:31
Je ne préfère pas réveler le coeur de métier du système, par sécurité, ce serait possible de retrouver qui je suis ou pire, l'entreprise dans laquelle je travaille

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Cela va dépendre de ce que l'on fait avec. Une grosse partie du développement en gestion est destiné à faire de la présentation de résultats, comme des états.
Par contre, c'est d'une stupidité si c'est le cœur même du métier car la performance n'est pas au rendez-vous, sans parler de la précision dans les calculs.
Je suis peut-être a côté de la plaque par rapport à mes supérieurs hiérarchiques qui prennent ces décisions sur les technologies a adopter, mais le but est clair comme du cristal de roche :
Il faut remplacer tout code COBOL par du Python, par principe de facilité de maintenance. (Y compris les programmes-clés qui gèrent la majeure partie de la production.)

Personnellement, je serais plus d'avis de garder un cœur COBOL et un interfaçage en Python, ce qui permettrait de profiter des performances de COBOL, et comme tu le soulignes, la souplesse du Python. (Et sa modernité, car faire communiquer du COBOL avec des -nouvelles- technologies web est parfois complexe)

Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
Je veux bien, mais tout réécrire couterait encore plus cher. Un des aspects que l'on maitrise le moins est justement la maintenance, que ce soit aujourd'hui, ou dans dix ans. Qui dit que le python sera encore d'actualité ? Et par quoi va-t-on le remplacer ? On va se retrouver avec un système totalement hétérogène ou plus personne n'osera mettre son nez dedans de peur de tout casser.
Pour les 5 ans qui viennent, nous avons encore la chance d'avoir les anciens druides COBOL pour guider la migration. Après ça, c'est un saut de l'ange sur les questions que tu viens d'aborder.
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Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 19:22
Il ne faut pas croire qu'il y a un consensus au niveau des entreprises pour le choix des langages. Chacun fait comme il lui plait, d'où une hétérogénéité en France dans une même corps de métier (bancaire, assurance).

Comme je l'ai dit, l'avantage du COBOL repose sur le "COMP-3" que l'on nomme le format "packed decimal" où l'on utilise la représentation DCB (décimal codé binaire). Je ne suis plus très au courant de ce qui se fait dans les langages d'aujourd'hui. Ce n'est plus trop mon centre d'intérêt. Mais avons encore nous ce type de format dans Python ? La précision doit être absolue dans le domaine bancaire, et non faire des arrondis.

Citation Envoyé par Prox_13
Il faut remplacer tout code COBOL par du Python, par principe de facilité de maintenance. (Y compris les programmes-clés qui gèrent la majeure partie de la production.)
Remplacer le COBOL, cela se comprend aisément puisqu'il y a de moins en moins de compétences en ce domaine sur le marché du travail. Ce langage n'est plus enseigné à l'école. Donc, comment résoudre ce problème ? La solution la plus basique est de migrer vers un nouveau langage qui répond aux attentes de coûts de la maintenance. Oui, mais, où trouver la compétence du corps de métier du client ? Cela ne va pas se faire aussi facilement qu'on veut le croire. Il y a surtout le problème de la sécurité, qui est cruciale, mais aussi celui des performances. Je me rappelle que faire tourner sur des mini ordinateurs prenait pour valider une journée, un peu plus de 24 heures. C'était à l'époque dans une phase de mise au point, et les performances n'étaient pas du tout au rendez-vous. C'était il y a un peu plus de vingt-cinq ans.

Il ne faut pas s'engouffrer dans un langage parce qu'on le connait et qu'il existe partout de la compétence. En premier lieu, je trouve idiot d'utiliser un langage interprété au lieu d'un langage compilé. Ensuite, y-a-t-il un quelconque format "packed decimal" dans le langage choisit ? Quelles sont les performances et surtout quelle machine va-t-on faire les traitements de production ? Et la sécurité dans tout ça ?

Je ne parle ici que du cœur du métier, pas de ce qui est à la périphérie, ce qui complexifie le système d'information. On peut aussi se demander si les gros systèmes comme IBM sont encore fait pour ce type de traitement.

Je ne suis plus trop dans le coup, et je ne sais pas ce qui se fait de mieux en ce domaine.
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Avatar de Guesset
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 02/05/2025 à 22:52
Bonjour,

Les langages interprétés sont très biens pour développer rapidement la glue des appels de fonctions de bibliothèques écrites dans un langage compilé (en général C ou C++). Les utiliser intégralement pour des projets de grandes tailles n'est pas très pertinent car ils sont aussi peu performants qu'ils sont faciles à mettre en œuvre. Ce n'est pas un problème intrinsèque au langage mais au type d'outil qui le transforme en exécutable.

Jadis on utilisait le DCB non pas pour la seule précision mais parce que les processeurs savaient les traiter en natif et que les valeurs restaient lisibles humainement ce qui n'est pas le cas des codes binaires.
Aujourd'hui on utiliserait des types à virgules fixes qui sont en fait des entiers sur lesquels on plaque une virgule à une position donnée. Ce n'est pas lisible humainement mais ce n'est plus un problème. Et la taille est plus économique que le DCB qui utilise 4 bits par décades donc 36 bits pour 1 milliard contre 30 bits en binaire. De plus les temps de calcul sont très rapides ce qui ne serait pas le cas s'il fallait émuler le DCB.

Salutations
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Avatar de Escapetiger
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 15/04/2025 à 15:30
Bonjour,
Citation Envoyé par Guesset Voir le message
En outre, je suis toujours fasciné par notre aptitude à croire à la magie. Aujourd'hui cela s'appelle IA. Tous les outils ont leur intérêt et leur limitations.
L'IA a besoin de modèles construits sur la base de (très) nombreux exemples.
Mais des exemples de migrations COBOL vers C++ ou n'importe quoi, il n'y en pratiquement pas (même le simple accès aux sources COBOL des grosses applications est très protégé).
Donc pas de baguette magique. Et cela malgré la simplification outrancière que je fais en réduisant le problème à un portage entres langages alors que ce serait une migration de tout un écosystème. (.../...)
Merci de rappeler les fondamentaux, de mon point de vue Elon Musk joue à l'apprenti sorcier (en allemand : Der Zauberlehrling) avec cette histoire de migration COBOL avec l'IA, nous verrons bien à l'échelle médiatique planétaire le résultat.

En attendant, respectons notre histoire / culture IT commune, pas de baguette magique :

Pas de balle en argent (Wikipedia)

« Pas de balle en argent » (traduction littérale de « No Silver Bullet », et dont le sens est « pas de baguette magique » ) est une expression introduite en génie logiciel dans les années 1980 par Frederick Brooks lorsqu'il a publié No Silver Bullet — Essence and Accidents of Software Engineering. Brooks désigne ainsi l'ensemble des « techniques miracles » censées permettre magiquement d'augmenter la productivité des programmeurs et de diminuer la quantité de bugs dans les programmes produits, et ainsi de tuer le monstre redouté, le dépassement des délais, lors de la réalisation des projets informatiques.

L'expression est un jeu de mots entre d'une part le fait que dans une présentation, les puces au début de chacune des phrases s'appellent en anglais bullet(s), d'autre part le fait qu'une balle d'argent est, dans les légendes, le seul projectile capable d'abattre un lycanthrope, et a donc le statut d'arme miraculeuse.

Brooks, qui a relaté son expérience dans Le Mythe du mois-homme, a par la suite écrit un article marquant, No Silver Bullet, où il met en doute les « technologies miracles » de son temps. L'expression Silver Bullet est depuis entrée dans le langage du génie logiciel. (.../...)
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